Bienvenue dans notre village

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Le village de Bélus constitue un des points culminants du territoire (127 m d'altitude), justifiant ainsi la splendeur des paysages que l'on y découvre sur la vallée des Gaves, la chaîne Pyrénéenne, les vallonnements de Chalosse ou encore la forêt landaise.
Avec une densité de 52 habitants au km², les 616 habitants (appelés Bélusiens, Bélusiennes) de la commune de Bélus vivent sur un territoire d'une surface de 11,89 km².
Orgueil justifié par la splendeur des paysages que l'on y découvre sur la vallée des Gaves et la chaîne pyrénéenne.

Sillonnée par de nombreux ruisseaux, la commune est aussi caractérisée par ses paysages de coteaux au-dessus des Gaves.

Bélus, seigneurie de paroisse, est mentionnée pour la première fois au milieu du XIV° siècle dans une transaction faite entre le vicomte d’Orthe et le roi d’Angleterre.

La seigneurie dépendait de la vicomté d’Orthe dont elle eut les mêmes seigneurs. Les religieux de Cagnotte y eurent plusieurs fiefs et une portion de dîme.

 

vue aerienne bélus NB

L’église paroissiale Notre Dame de l’Assomption présente plusieurs campagnes de constructions : l’abside date du début du XVI siècle, avec voutes d’ogives sexpartites couvrant le chœur, clocher, mur sud et sacristie ont été édifiés au XVII° ou XVII° siècle, nef et chapelles reconstruites en 1945.

 

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vue église NB

  

Plusieurs maisons sont anciennes, les plus intéressantes sont celles de Villenave et de Lucq sud.

Cette dernière conserve des fenêtres à meneaux du XVI° siècle. Selon la tradition elle aurait servi de pavillon de chasse à Henri IV (plutôt Henri III de Navarre).

 

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lucq sud NB

 

La maison capcazalière de Gardéra dit "le château" autrefois dépendant de la caverie de Villenave, conserve le nom de famille de ceux qui en firent l’acquisition au XVII° siècle. La construction de la bâtisse actuelle semble remonter au XVII° siècle avec diverses réfections aux siècles suivants.

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gardera NB

Jean Rameau qui situa à  Bélus son roman « La demoiselle à l’ombrelle mauve », l’introduisit par une dédicace « Au vieux clocher de Bélus, d’où la vue est si belle sur les Pyrénées»

Au milieu du village, un monument a été élevé en 1952 en l’honneur de François Baco (1865-1947) . Né à Peyrehorade, instituteur à Bélus , il a consacré une grande partie de sa vie à l’ampélographie (étude scientifique de la vigne) et reconstitua le vignoble landais par la mise au point d’un cépage hybride qui porta son nom ; le cep BACO 22A.

Le monument a été réalisé par le sculpteur Jacques Dulau, 2nd prix de Rome en 1948 natif de Castelnau. 

 Composé d’un grand bas-relief surmonté du buste de François Baco, il présente le travail de la vigne et chaque personne le composant est identifiée et vivait à Castelanu à l'époque.

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C’est à Bélus que se retira en 1927  Lucien Durosoir (1878-1955), natif de Boulogne. Violoniste et compositeur, il découvrit le sud-ouest vers 1920 et séjourna notamment à Hendaye et Vieux Boucau. Pus il acheta une propriété à Bélus et se maria à une landaise. Il fut inhumé à Bélus.

Sources :

Dictionnaire historique des landes, Philippe Soussieux.

Visages du patrimoine en Aquitaine : le Pays d’Orthe, Inventaire régional d’Aquitaine, ed le Festin